Tu n’es plus un’ petit’ fille
Et j’peu te parler carrement
Ecoute donc bien gentille
Les conseils de ta maman.


La femme doit s’efforcer d’plaire
A son mari chaque jour
Par sa conduite exemplaire
Sa douceur et son amour ;


Ton epoux, va ce soir même
Mieux qu’moi t’expliquer tout cela ;
Il faut, mignonn’ quand on s’aime,
Gentiment…passer par là.

Toast d'il y a quelques années mais toujours d'actualité !

Quand t’es v’nu m’dir’ mon cher fiston :
" J’veux épouser la p’tit Un ‘ telle ",
J’tai répondu sur le mêm’ ton :
"Est-elle honnête et t’aime-t-elle ?"


Tu m’as répondu : " j’en suis sûr ! "
Alors j’ai dit : "mon fils épouse :
Quand pour l’conjugo l’on est mûr
Faut pas languir six moix , ni douze."


Et te vl’a marié, j’en suis fier
Car ta femme est vraiment gentille
Je suis heureux que ‘inconnu d’hier
En t’aimant soit d’venu ma fille.

Je remercie et complimente
Tous les aimables orateurs…
Qui, trouvant ma femme charmante,
Le disent en termes flatteurs



Je suis trop heureux je l’atteste,
Pour prononcer un long discours ;
Je me tais…que nul ne proteste,
Laissez moi tout à mes amours

Voici un très joli poême d'anniversaire de mariage:

Madame, dans la longue et brillante série
Des bonheurs radieux que Dieu vous a donnés,
Vous avez, comme nous, des moments fortunés,
Plus ou moins caressants pour votre âme attendrie.

Or l'instant le plus beau - minute, heure fleurie ! -
Dont vos jours si sereins se soient illuminés,
C'est sans doute celui dont ---vous me devinez -
Nous venons célébrer la mémoire chérie.

A cette occasion acceptez ce bouquet. -
De roses l'on devrait couvrir votre parquet ;
Mais s'il fallait, ce soir, que l'on vous fît l'offrande

D'une fleur pour chacun des dons qu'on aime en vous,
Madame, nos bouquets, pour les contenir tous,
Jamais votre maison ne serait assez grande.